Né à Buenos Aires en 1958, Martin Matalon étudie à la Juilliard School de New York où il obtient son Master de composition. En 1989, il fonde Music Mobile, ensemble basé à New York et consacré au répertoire contemporain et devient son directeur jusqu’en 1996.
Il reçoit le prix de la J.S Guggenheim fondation de New York, le prix F. Schmitt de l’Institut de France Académie des Beaux-Arts, le prix de la Ville de Barcelone, le Charles Ives Scholarship de la American Academy and Institute of Arts and Letters, le Grand prix des Lycéens…
En 1993, définitivement installé à Paris, l’IRCAM lui commande une nouvelle partition pour la version restaurée du film de Fritz Lang, Metropolis. Après ce travail considérable, Martin Matalon se plonge dans l’univers de Luis Buñuel en écrivant consécutivement trois nouvelles partitions pour les trois films surréalistes du cinéaste espagnol Un Chien andalou (1927), L’Age d’or (1931) et Las Hurdes, terre sans pain (1932).
Son catalogue comprend un nombre important d’oeuvres de musique de chambre et de pièces pour orchestre, couvrant un large spectre de genres différents : théâtre musical, musique mixte, contes musicaux, ciné-concerts, musique vocale, installations, oeuvres chorégraphiques, opéra, musique et arts du cirque…
Parallèlement il mène une activité de chef d’orchestre : il a dirigé l’Ensemble Modern, MusikFabrik, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre d’Auvergne, Court-circuit, l’Ensemble Intercontemporain, l’Orchestre National de Montpellier…
Il a été compositeur en résidence à l’Arsenal de Metz et à l’Orchestre National de Lorraine (2003-2004), au Festival de Stavanger en Norvège en 2011, compositeur invité du Festival les Arcs pour l’édition 2014…
Depuis 2017, Martin Matalon est professeur de composition au CNSM de Lyon.
Son Opéra l’Ombre de Venceslao sur un livret et mise en scène de Jorge Lavelli d’après la pièce de Copi, a été créé à l’Opéra de Rennes par l’Orchestre National de Bretagne en 2016 et a fait l’objet d’une tournée en France et en Amérique du sud dans 11 maisons d’opéra. L’Ombre de Venceslao
© Didier Olivré